Un témoignage empreint d’humour qui met en lumière l’emprise néfaste des discours et théories complotistes…
Qui peut bien se laisser aller à croire aux extraterrestres ? Ou pire, à penser en avoir déjà aperçu ! Eh bien, Sandrine Kerion, elle, y a cru.
Tout a commencé le jour où elle s’est imaginée avoir vu des soucoupes volantes. C’était dans les années 90, elle était une adolescente nerd un peu paumée, grandissant dans une famille déchirée, un terreau particulièrement fertile pour que la jeune fille sombre dans ces croyances et illusions.
Persuadée d’être une « contactée », une élue chargée par les aliens d’une mission envers l’Humanité, elle sombre peu à peu dans les théories du complot et autres thèses révisionnistes.
D'après l'autrice - qui a pris énormément de recul et s'est beaucoup documentée sur le sujet -, pour en venir à croire à tout et n’importe quoi, il suffit... d’en avoir besoin.
"J’ai vu les soucoupes" est le récit d’une plongée dans la folie douce et l'évocation du contexte tant familial que sociétal qui y a contribué. Mais c’est aussi celui d’une reconstruction et d’un lent retour à la réalité à laquelle l’auteure porte forcément un regard un peu décalé !
J'ai vu les soucoupes
J'ai vu les soucoupes