Il serait impossible d'être mère de famille et de travailler dans l'humanitaire ? Depuis une quinzaine d’années, Justine Piquemal s'attache à prouver le contraire !
Justine est une humanitaire passionnée. Depuis sa première mission en Afghanistan en 2005, être sur le terrain, c'est un peu son obsession. Mère de quatre enfants, elle bat en brèche l'idée - qu'on lui a souvent opposée - selon laquelle les mères ne pourraient pas faire carrière dans l'humanitaire… Pour autant, elle ne nie pas les acrobaties qu'elle doit faire pour concilier missions à l'étranger et vie de famille.
Entre les urgences du terrain – construire des puits, acheminer des vivres, négocier avec des chefs de guerre – et celles liées à sa famille restée en France – trouver le document d'assurance maladie, expliquer comment fonctionne la télécommande – le décalage donne lieu à de nombreuses situations cocasses. Heureusement, Justine peut compter sur son mari et son ex-mari, pères de ses quatre enfants, qui sont amis et habitent dans la même rue.
Au-delà du rocambolesque des situations, le récit met en lumière les moments de doute de Justine : ceux d'une femme qui, du fait de sa passion, s'éloigne des canons de la mère idéale et qui, parfois, n'est pas aussi présente pour ses enfants qu'elle aimerait l'être - surtout dans les petits moments clés de leur vie (anniversaires, rentrée des classes, première dent perdue...).
Sur la base de son témoignage, Léa Ducré et Benjamin Hoguet mettent en scène le quotidien de cette femme pugnace, dynamique, pleine d'humour et qui a voulu adresser là une lettre d'amour à la fois à son métier et à sa famille.
Les mères de famille ne font pas d'humanitaire
Les mères de famille ne font pas d'humanitaire