Le Collectionneur de bandes dessinées
Le Thème du pouvoir qui corrompt et fait renoncer à ses idéaux de jeunesse a donné lieu à de belles œuvres (comme, dans le théâtre français, « Lorenzaccio » de Musset ou « Les Mains sales » de Sartre). Ici, c’est Nabiel Kanan, une jeune auteur britannique, qui, par le biais d’un récit sur une campagne électorale pour conquérir la mairie de Londres, illustre ce thème avec beaucoup de sensibilité.
(Dominique Petitfaux)
Bo Doï
Ce très bon moment de lecture fait une petite incision dans notre morale politique et trouble d’autant plus par son dessin clair et précis. A ne pas rater si vous êtes amateur de graphic novels.
(Hélène Beney)
BDnet
En pleine campagne électorale, un conseiller en politique britannique se remémore ses illusions de jeunesse alors que sa fille profite d'un mouvement de revendication des gens du voyage pour s'enfuir. Une fable sociale dans la veine du nouveau cinéma d'outre Manche.
(Laurent Mélikian)
Pages des libraires
Nabiel Kanan se fait plus bavard que dans son premier ouvrage, Fille Perdue, mais conserve son talent pour explorer l’intime. Avec pudeur, il brosse une relation père-fille faite d’amour, d’amertume et de déceptions. Tout en sensibilité, il dévoile la complexité des remises en question.
(Marion Courbe)
DBD
Ce Birthday Riots est de très bonne facture. Une homme, au service d'un personnage politique, se retrouve malgré lui en pleine tourmente électorale car un camp de tzigane, installé près de chez lui, réclame le droit de vivre en totale liberté. Nabiel Kanan signe là un album très personnel mêlant sentiments et problèmes de société.
(Frédéric Bosser)
BD Gest'
De cette chronique réaliste et contemporaine au style simple et adapté (noir et blanc qui joue uniquement sur les trames, « gaufrier » ascétique en terme d’effets, personnages aux épaules basses qui font le plus souvent face à une caméra imaginaire) sourd une série de questions : Sommes-nous toujours rattrapés par nos erreurs passées ? Doit-on se sentir coupable d’avoir changé ?
(Flocon)
Brouillon de culture (89,1 mf - Québec)
Quelle belle découverte ! Un récit sensible, humain et superbement mené. Merci ! Merci !
(A.)